
Auteur : Amélie Nothomb
Genre : Contemporain / roman
Edition : Le livre de poche
Date de la Première édition: 1995
Année de l'édition présentée : 2008
Nombre de pages : 210
Prix d'origine : 5.10 ¤ (soit 33.45 FF )


Présentation de l'éditeur :
La solitude à deux, tel était le rêve d'Emile et de Juliette.
Une maison au fond des bois pour y finir leurs jours, l'un près de l'autre. Etrangement, cette parfaite thébaïde comportait un voisin. Un nommé Palamède Bernardin, qui d'abord est venu se présenter, puis a pris l'habitude de s'incruster chez eux chaque après-midi, de quatre à six heures. Sans dire un mot, ou presque. Et cette présence absurde va peu à peu devenir plus dérangeante pour le couple que toutes les foules du monde...
Une maison au fond des bois pour y finir leurs jours, l'un près de l'autre. Etrangement, cette parfaite thébaïde comportait un voisin. Un nommé Palamède Bernardin, qui d'abord est venu se présenter, puis a pris l'habitude de s'incruster chez eux chaque après-midi, de quatre à six heures. Sans dire un mot, ou presque. Et cette présence absurde va peu à peu devenir plus dérangeante pour le couple que toutes les foules du monde...
Du même auteur : ♥La métaphysique des tubes♥ / Le fait du prince / Antéchrista / Peplum / Hygiène de l'assassin / Mercure / Stupeur et Tremblements ...
Mon commentaire:
Les Catilinaires, qu'est-ce que c'est que c'te bête ?
C'est le quatrième roman d'Amélie Nothomb et dont la première de couverture nous amène à consulter immédiatement l'ami inséparable du lecteur, le dictionnaire. Camarade que l'on sera amené à feuilleter régulièrement si l'on aime à comprendre chaque mot employé.
Bien heureusement, malgré le tandem que forme ce roman avec le dico, l'entrée en matière est rapide et fluide, nous laissant découvrir un couple de personnage d'une langueur attachante. Il se dégage des premières pages une sensation de bien-être et de sérénité emportante. Des sentiments que le génie Nothomb va faire basculer avec l'arrivée d'un élément perturbateur sans doute le plus perturbateur de la littérature francophone. Un type envahissant dans tous les sens du terme, qui saura à la fois mettre mal à l'aise, amuser, se rendre méprisable, pitoyable et j'en passe. Jamais un personnage au vocabulaire si restreint n'a sut inspirer autant de choses en si peu de pages, bien que 210 est une moyenne tout à fait acceptable dans la bibliographie Nothomb.
Le cours des événements est ainsi riche d'émotions, de questions dérangeantes, et aborde des sujets l'étant tout autant : la vieillesse, l'isolement, la solitude, la dépendance, l'incompréhension de l'autre ... Le tout fait avec une plume magistrale. Cependant, bien que l'issu soit tout a fait extraordinaire compte-tenu de la manière dont le roman a débuté, l'on fini au fil des pages par se douter de ce qu'il va arriver, et c'est presque avec soulagement que l'on acclame l'ultime initiative du héros, car ici, il s'agit d'un homme.
Après réflexion l'on ne peut placer ce roman dans les plus extraordinaires qu'ai écrit l'auteur mais il vaut malgré tout le détour. Un détour d'une petite après-midi dans le pays bien tranquille ou presque des joies de la retraite.
Ma Note : _________________________ 6.5 / 10
Vos commentaires :
Votre Note :__________________________ / 10

x-Ipso-Facto, Posté le mardi 04 juillet 2017 12:18
je ne parviens pas à accrocher avec cettea uteure!